Le parcours d’un ingénieur son : Maxime Covelli-Roubaud
Maxime Covelli-Roubaud, ingénieur son et passionné par les domaines de la musique et du cinéma, a pris le temps de répondre à quelques-unes de nos questions pour nous en apprendre un peu plus sur son métier d’ingénieur son. Voici le parcours d’un artiste qualifié.
Une passion avant tout
Je m’appelle Maxime, je suis ingénieur du son dans l’audiovisuel et dans l’événementiel. Étant passionné de musique et de cinéma, c’est une chance pour moi de travailler dans ces domaines !
Pour atteindre ce métier, j’ai débuté avec un BTS Audiovisuel option Son pour ensuite finaliser mes études avec un Master 2 Audiovisuel, toujours spécialisé dans le son.
Un domaine différent sur lequel tu aimerais travailler ?
Travaillant généralement sur de la publicité, quelques films de fiction mais principalement sur des documentaires, j’aimerais beaucoup tenter d’explorer le domaine du jeu vidéo, qui est assez différent de ceux pour lesquels je travaille actuellement.
Un conseil à donner aux jeunes qui veulent exercer ce métier ?
Je conseillerais tout d’abord d’être quelqu’un de passionné, rigoureux et curieux, mais surtout d’être humain et cultivé. En termes de travail personnel, il est important de se procurer un logiciel de son pour s’exercer un maximum et progresser plus vite.
Quelles enceintes de monitoring utilises-tu ?
À la maison, j’utilise des enceintes Focal Solo6 BE.
As-tu ta propre signature sonore lorsque que tu mixes ?
Pas vraiment, il faut savoir s’adapter à chaque projet et faire en sorte que le son corresponde à la signature du réalisateur. Je pense que ma spécificité va plus se retrouver dans ma façon de dialoguer avec le réalisateur et le choix des propositions que je peux lui faire en fonction de mes goûts et bien entendu du projet.
J’essaye de travailler avec la meilleure matière première possible et de respecter le son en l’embellissant sans pour autant le dénaturer.
Pourquoi avoir choisi Opside et qu’attends-tu de cet outil ?
J’ai voulu adhérer à Opside pour élargir mon réseau ou encore faire de nouvelles connaissances, et c’est en effet grâce à cela que j’ai pu rencontrer de nouveaux collaborateurs !
Ce que j’attends de cet outil c’est qu’il puisse continuer de m’apporter de nouvelles missions ainsi que de nouveaux contrats.
Comment imagines-tu l’évolution de ton métier dans les années à venir ?
Si mon métier évolue, ce sera sûrement dû aux avancées technologiques et donc à notre nouvelle façon de nous adapter à ces dernières. Ceci dit, pour l’instant je ne vois pas d’éventuelles évolution majeure à venir, si ce n’est peut-être du côté de la Réalité Virtuelle.
Et enfin, un film marquant en tête où le mixage était parfaitement utilisé ?
Il est difficile de parler d’un film marquant de part son mixage. Beaucoup de films sont techniquement irréprochables, mais ce n’est pas pour autant que le son sera remarquable (au contraire quand c’est parfait on oublie le son) !
À mon sens, ce qui fait qu’un film est saisissant au niveau sonore, ça va être le jeu des comédiens et notamment le “silence” entre les répliques qui va amener de la tension et laisser entendre les ambiances sonores qui vont renforcer ce vide. Il y a aussi cet effet lorsque la musique est utilisée comme un élément scénaristique plus qu’en fond sonore.
Je citerai donc plutôt des séries comme Game of Thrones, Breaking Bad mais aussi les films de Nolan, de Wes Anderson ou encore des Frères Cohen.
Nous remercions encore Maxime d’avoir répondu à nos questions et espérons que cette interview aura suscité votre intérêt et qu’il vous aura donné envie d’en apprendre plus sur ce beau métier artistique qu’est l’ingénierie du son.
